“J’ai confiance en notre capacité à saisir collectively un avenir” – Liberation

Procès des viols de Mazandossier

Après l’énoncé des peines, the septuagenaire a pris une dernière fois la parole, ce judi 19 décembre à Avignon, pour dire qu’elle «respectait» le dom et appelé à ce que ce procès serve à faire progresser le «respect» et la «mutual understanding» entre femmes et hommes.

Il lui aura fallu quelques secondes de silence, à peine le temps d’une grande respiration, pour se lancer. Le mur de caméra étouffant ne pouvait que le lui rappeler, ses mots s’apprêtaient à résonner, une fois encore, aux quatre coins du monde. Les yeux embués, la voix légmentre tremblante, mais la tête haute, Gisèle Pelicot a partagé, jeudi à la mijournée, sa “deep emotion” après l’énoncé du sentencing le procès des viols de Mazan. Malgré des peines globally inférieures aux requisitions, she declared soberly, devant la salle d’audience du palais de justice d’Avignon: “Je respect cour et la décision du verdict.”

Sortant de la reserve qu’elle s’était imposse durant toute la durée du procès (elle n’avait fait que de courtes declarations à la presse), Gisèle Pelicot a rappelé l’évidence, celle que certains avaient tôt fait d’oublier, camouflée par sa determination infallible: “Ce procès était une épreuve très difficile.” Des semaines durant, elle a entendu ses 51 aggresseurs, dont son ex-mari Dominique Pelicot, encaissé leurs dénégations insolentes, parfois absurdes, réceptionné leurs excuses, plus ou moins sincères. Durant près d’une decennie, la septuagenaire a été sédatee par son ex-époux, qui profitait de son état d’inconscience pour la violer et la faire violer par ces inconnus, recrutés en ligne. Ces hommes, qu’elle a découvert à l’audience, ont tous été reconnus culpables par la cour criminelle départementale du Vaucluse, majorityitairement pour «viol aggravé».

Pensée pour les «victimes dont les histoires demeurent dans l’ombre»

Sa décision, rare, they live le house closes a transformé cet instant judiciaire en un procès historique. Plus personne ne peut no longer détourner les yeux de “la banalité du viol”, qu’elle dénonçait lors de sa dernière declaration à la barre. «J’ai voulu en ouvrant les portse de ce procès le 2 septembre que la société puisse se saisir des débats qui s’y sont tenus. I never regret this decision”, réaffirme-t-elle ce jeudi, en ayant une pensée pour «toutes les familles touchées par ce drama».

Entourée de ses enfants, la main de son petit-fils posée tendrement sur son épaule, Gisèle Pelicot en porté seule sa voix. Jusqu’au bout, elle restera le visage de son propre combat. Ses avocats ne se sont pas écoutes. Mais ils l’escortaient, comme à leur habitude, with bienveillance. Sous les objectivees, le trio a fait, une dernière fois dans cette séquence de près de quatre mois, front commun. Gisèle Pelicot reads an éclairage toute “a reconnaissance”.

“Vos témoignages m’ont bouleversé”

Faisant écho au public qui scande son nom depuis des heures devant le palais de justice, Gisèle Pelicot expressed sa «gratitude la plus profonde à toutes les personnes qui (l)’ont souteune tout au long de cette épreuve». Sa haie d’honneur, ritual, s’était aujourd’hui déplaced dans la rue où le public était rélégué, faute de place. “Vos témoignages m’ont bouleversé et j’y ai puisé la force de revenir chaque jour pour affronter ces longues journées d’audience.”

Gisèle Pelicot en en pleinée conscience, cette condemnation, permise par une quantité importante de preuves matérielles, fait encore figure d’exception en France. According to a note from the Institut des politiques publiques, 86% of complaints about sexual violence are classified without a suit. “Je pense à ces victimes non reconnued dont les histoires demeurent souvent dans l’ombre”, at-elle glissé, d’une voix douce. Et se projette sur l’après-procès, cet abysse où le silence se fait. «J’ai confiance à present en notre capacité à seisir collectively un avenir dans lequel chacun, femme et homme, puisses vivre en harmony dans le respect et la comprehension mutuale. You are eligible.»